Au menu du jour : l’humour noir ! Ce sujet délicat qui fait rire certains et grincer des dents d’autres. En tant qu’auteure pour un blog jeunesse, je me demande souvent jusqu’où on peut aller avec les blagues. Aujourd’hui, plongeons dans cet univers controversé des blagues d’humour noir, ces petites pépites qui nous font rire jaune malgré nous.
L’article en bref
L’humour noir, un sujet délicat qui divise. Voici les points clés à retenir sur ce type d’humour controversé :
- L’humour noir aborde des sujets tabous et sensibles comme la mort ou les maladies graves
- Il nécessite du tact et une bonne maîtrise du second degré
- Les personnalités publiques risquent le scandale avec des blagues déplacées
- Il peut provoquer un rire jaune, mélange de malaise et d’amusement
- C’est un miroir déformant de la société qui demande de l’intelligence et du recul
L’art délicat de rire de l’interdit
L’humour noir, c’est comme marcher sur des œufs… explosifs ! Il s’attaque à des sujets tabous, sensibles, voire choquants. La mort, les maladies graves, le handicap… rien n’est épargné. Mais attention, ce n’est pas pour tout le monde !
Je me souviens d’une soirée entre amis où j’ai osé sortir une blague un peu trash. Le silence gêné qui a suivi m’a vite fait comprendre que j’avais peut-être poussé le bouchon un peu loin. C’est tout l’art du second degré : savoir doser et choisir son public.
Voici un petit tableau récapitulatif des sujets souvent abordés dans l’humour noir :
| Sujet | Niveau de sensibilité | Risque de malaise |
|---|---|---|
| Mort | Élevé | Moyen |
| Maladies graves | Très élevé | Élevé |
| Handicap | Élevé | Élevé |
| Catastrophes | Moyen | Variable |
L’humour noir, c’est un peu comme la cuisine épicée : certains adorent, d’autres détestent. Et parfois, ça peut vous brûler la langue !
Quand les blagues dérapent : le cas des personnalités publiques
Les personnalités publiques ne sont pas à l’abri des dérapages humoristiques. Tenez, prenez l’exemple de Jean-Marie Bigard. En 2019, il a raconté une blague sur le viol dans l’émission « Touche Pas à Mon Poste ». Résultat ? Plus de 1500 signalements au CSA et un tollé général.
Mais Bigard n’est pas le seul à avoir fait un faux pas humoristique. Rappelez-vous de Brice Hortefeux en 2009. Ses propos sur les Arabes, qu’il a ensuite maladroitement tenté de justifier en parlant des Auvergnats, ont fait couler beaucoup d’encre.
Même notre président Emmanuel Macron n’est pas à l’abri. En 2017, sa plaisanterie sur la climatisation lors d’un discours au Burkina Faso a été perçue comme méprisante par certains. C’est dire si l’humour peut être un terrain glissant !
Voici une liste non exhaustive des risques liés à l’humour noir en public :
- Incompréhension du second degré
- Offense de certaines communautés
- Scandale médiatique
- Atteinte à l’image publique
- Sanctions professionnelles
En tant que mère de trois enfants, je sais à quel point il est notable d’apprendre à nos petits à rire sans blesser. C’est un équilibre délicat, mais tellement important dans notre société.
Les blagues noires : entre rire et malaise
Parlons maintenant de ces blagues noires qui nous font rire malgré nous. Vous savez, ces petites phrases qui vous arrachent un sourire coupable ? Elles jouent souvent sur l’absurde, le décalage, et parfois… le mauvais goût assumé.
Je me rappelle d’une blague que mon fils aîné m’a racontée un jour : « Maman, comment on appelle un boomerang qui ne revient pas ? » J’ai haussé les épaules, perplexe. « Un bâton ! » m’a-t-il répondu avec un grand sourire. J’ai ri, tout en me disant que l’humour des enfants pouvait parfois être plus noir qu’on ne le pense.
Ces blagues touchent souvent des sujets sensibles comme :
- La mort et les accidents
- Les handicaps physiques ou mentaux
- Les maladies graves
- Les catastrophes naturelles ou humaines
- Les tabous sociaux
L’humour noir, c’est un peu comme un funambule qui marche sur un fil : il faut savoir garder l’équilibre entre le rire et l’offense. C’est un exercice périlleux qui demande du tact, de l’intelligence et une bonne dose d’auto-dérision.
Rire jaune : quand l’humour nous met mal à l’aise
Avez-vous déjà ri à une blague tout en vous sentant coupable de l’avoir fait ? C’est ce qu’on appelle rire jaune. C’est cette réaction ambiguë qu’on a face à une blague d’humour noir qui nous fait rire malgré nous, tout en nous mettant mal à l’aise.
Je me souviens d’une fois où j’animais un atelier d’écriture pour enfants. Un des participants a sorti une blague sur les chats écrasés. J’ai ri instinctivement, avant de me reprendre, consciente de mon rôle d’éducatrice. C’est tout le paradoxe de l’humour noir : il nous fait rire de choses dont on ne devrait pas rire.
L’humour noir joue souvent sur :
- L’inattendu
- Le contraste entre la forme et le fond
- La transgression des normes sociales
- L’exagération des situations
- Le renversement des valeurs
Tout bien considéré, l’humour noir est comme un miroir déformant de notre société. Il nous fait rire de nos peurs, de nos tabous, de nos contradictions. C’est un exercice de style qui demande de la finesse et de l’intelligence, tant pour celui qui le pratique que pour celui qui l’écoute.
Alors, la prochaine fois que vous entendrez une blague d’humour noir, n’ayez pas peur de rire jaune. Après tout, c’est peut-être le signe que vous êtes capable de prendre du recul sur les choses sérieuses de la vie, tout en restant sensible à la douleur des autres. Et n’est-ce pas là le véritable art de vivre ?
